Nous continuons notre découverte des jeux de domination et de soumission et insistant sur la personnalité de chacun. Certains se disent dominants alors qu’au fond d’eux-mêmes, ils ressentent un terrible besoin d’être pris en main, d’être guider. Si vous décidez de devenir sadomasochiste, une bonne connaissance de soi est primordiale. Car le but recherché est le plaisir et rien d’autre. Alors vous allez essayer, découvrir et finalement trouver le rôle qui vous convient. Ne réfléchissez pas trop. Si vous croyiez être le dominant et qu’au final vous êtes le soumis cela veut dire que votre moitié sera tout le contraire de vous. Ne pensez pas qu’il/elle est comme vous. La nature est bien faite, c’est comme ça que ça marche. Et vous verrez qu’au final vous serez tous les deux gagnants! Les jeux de domination tendent à satisfaire nos besoins les plus profonds.
Les rôles de domination et de soumission
Les rôles peuvent être interchangeables. Sur la planète masochisme, on peut être dominant et soumis chacun à son tour, et même tirer les rôles D et S au sort. Certains ne changent jamais de bord. Ils n’éprouvent pas de plaisir à passer de l’autre côté. Inutile de se forcer. On peut voir des S des deux sexes mal à l’aise dans leur rôle manier un martinet comme s’il s’agissait d’un hochet. Cela dit, hommes ou femmes, il y a peu de dominateurs qui « switchent » (qui change de rôle)
Une fois les rôles définis, les comportements suivent tout naturellement. La personne qui décide d’être soumise n’a par exemple plus le droit de lever les yeux et encore moins de regarder l’autre droit dans les yeux!
Dès que les rôles sont distribués, c’est une règle de base. Vous pouvez créer autant que vous voulez si cela vous chante: garder les mains dans le dos ou sur la tête, rentrer le ventre, se déplacer à quatre pattes ou en sautillant, sortir la langue, etc… Ces règles feront partie du contrat de domination que vous établirez à deux ou à plusieurs. A chaque faute, un S sera réprimandé ou puni. Au piquet, à quatre pattes le nez au sol, prisonnier dans un cagibi…
Par contre, s’il est question de pénétration, de coups de fouet ou de pinces à porter au bout des seins ou au sexe, le soumis aura toujours son mot à dire. En réalité, c’est la personne qui subit qui décide des limites du jeu.
Dès qu’on dépasse le niveau des directives données pendant des préliminaires à l’acte sexuel, on doit fixer des limites, la durée et l’intensité de l’interaction. Quant à la tenue que vous choisirez, on ne domine évidemment pas en jeans!
Les « must » vestimentaires pour le jeu de domination et de soumission
- C’est au Top de décider du moment où le Bottom ôtera ses sous-vêtements. Un soumis est cul nu, y compris sous des vêtements de ville si le Top l’exige. Sinon, un joli string noir ou une culotte fendue, voir un slip à fermeture Éclair devant et derrière sont les must d’une séance. Aux yeux des dominants, la nudité est souvent la plus belle parure.
- Toute la lingerie sexy et les vêtements fétichistes servent à parer une soumise. C’est une question de goût et de fétichisme. Les plus répandus sont les bas tenus par un porte-jarretelles noir qui morcelle la chair blanche, les corsets et les talons aiguille.
- Dans la vie, une soumise préférera la jupe au pantalon.
- La dominatrice porte des bottes ou de belles chaussures à talons ou à plateformes, des gants et la tenue de son choix, à la fois sévère et sexy.
- Pour sa part, le dominateur ne porte rien de particulier, parfois un pantalon ou une veste de cuir pour se donner une odeur sauvage. A l’image du bricoleur, il utilise et transporte avec lui une foule d’accessoires: cordes, lacets, pinces, fouets, menottes, etc…
Les accessoires pour la soumission
Inutile d’investir des centaines d’euros si vous débutez: vous ne savez pas encore quelles pratiques vous plairont. Pour créer le mystère et le suspense, le D bandera les yeux du S. Il peut aussi lui demander de se bander les yeux en solo et de l’attendre à genoux dans la tenue de son choix. Un simple foulard ou un masque d’avion tiendra lieu de bandeau. Par contre, si vous voulez accentuer votre pouvoir de domination et vous faire respecter, la cravache ou le martinet sont des accessoires précieux.
Difficile de savoir à l’avance lequel conviendra le mieux. Le martinet échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les jambes, le ventre, et même les seins des femmes lorsque les lanières sont douces. La cravache est plutôt adaptée aux fesses et aux cuisses. Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre de ces deux instruments, rien n’oblige à s’en servir.
Comme dans l’équitation, c’est une menace tangible destinée à faire peur, qu’on peut donc se contenter de brandir à la hauteur du visage du « S ». Le rayon équitation des magasins de sport propose des cravaches bon marché. Compter 30 à 50€, et autant pour l’achat d’un collier et d’une laisse dans un sex-shop ou une boutique spécialisée. Le collier a pour sa part une importance symbolique: c’est un signe d’appartenance.
Dans un prochain article nous passerons en revue, les « signes d’appartenance ».
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