Dans le précédent article vous avez enrichi votre culture cinématographique en redécouvrant les 10 scènes porno qui resteront à jamais graver dans les annales (« sent mauvais » jeu de mots) du cinéma érotique. Aujourd’hui, vous allez découvrir qu’on ne prend pas uniquement du plaisir en pénétrant ou en pratiquant une fellation ou un cunnilingus.
Le plaisir est quelque chose de très subtil propre à chacun d’entre nous. On peut avoir des rapports sexuels très romantiques, ou plutôt « hardcore » donc très tactiles. Mais, aussi, avoir des pratiques sexuelles beaucoup plus sensorielles et spirituelles. On parle ici de pratiques fétichistes. Une partie du corps, un objet qui captive notre attention peuvent faire naître des pulsions sexuelles. Ces instants d’excitation galvanisent les personnes adeptes du fétichisme des pieds par exemple.
Les adeptes du fétichisme des pieds ne sont pas si farfelus que ça…
William Rossi, auteur d’une somme intitulée Érotisme du pied et de la chaussure affirme que le fétichisme des pieds serait l’un des plus répandus. Aussi ne faut-il nourrir aucun complexe à prendre son pied en aimant ceux des autres.
1- Le Docteur Straker, psychiatre canadien de son état, affirme que « le pied et les jambes sont une valeur psychologique particulière à la fois consciente et inconsciente. Ils représentent des organes extrêmement sexualisés… ».
2- Le sexologue Haverlock Ellis précise: « Dans l’état actuel de notre civilisation, le symbole sexuel est constitué plus fréquemment par la chaussure que par le pied lui-même… »
3- Mais pas n’importe quelle chaussure car, selon William Rossi, « plus le talon est haut, étroit et contourné, plus cela est sexy […] Pointu et conique, c’est un symbole phallique indiscutable… »
4- D’après le rapport Kinsey, le pied exprime l’orgasme. Au summum du plaisir, « le pied s’étend et prolonge la jambe, prenant ainsi une position qui est impossible hors des situations érotiques, sauf pour des danseuses de ballet ».
5- Une femme qui marche est sexy: « l’attraction qu’elle exerce dépend moins de ce qu’elle montre de son corps que de la manière dont elle marche… », déclare un sexologue cité par William Rossi.
6- Le chorégraphe américain Florenz Ziegfield affirmait: « Avant de voir leur visage, je veux voir comment elles marchent. Il y a plus de sexualité dans la façon de marcher que dans un visage ou une taille. »
7- Selon une légende urbaine en vogue chez les femmes américaines, la taille des pieds d’un homme serait une indication sur la taille de son pénis en érection.
8- Le poète Goethe était un adepte du fétichisme des pieds et de la chaussure. Il existe quelques lettres adressées à sa maîtresse dans lesquelles il réclame avec insistance une paire de chaussures usée par la danse, pour « la presser sur son cœur ».
9- Un des amants de Messaline (morte à Rome en 48) était adepte du fétichisme des pieds et aimait « faire l’amour » avec les escarpins de la « coquine ». Il portait son trophée en permanence contre sa poitrine. Il eut un jour le malheur d’embrasser l’escarpin en public et c’est ainsi qu’en anglais l’expression « lèche-botte » se traduit par « to kiss Messalina’s slipper ».
10- Dans les bordels de la fin du XIXème siècle, les fétichistes de la chaussures étaient surnommés les « hommes à bottes ». Plutôt reposants pour les filles, ils se contentaient généralement d’éjaculer sur leurs bottines…
Il existe de nombreuses manières de prendre du plaisir. Le plaisir est, en soi, quelque chose de très personnel. Chaque être vivant sur cette planète étant unique, ses pensées, ses souhaits, ses rêves, ses pulsions sexuelles lui sont propres. Certains aimeront « mater », d’autres préfèreront « caresser », ou encore faire inlassablement la cour à leur bien aimée (C’est comme ça qu’on dit dans la vieille littérature française non? Lol), et enfin d’autres idéaliseront une partie du corps jusqu’à ce qu’elle devienne obsession. Et cette obsession peut être le fétichisme des pieds.
Bien que nos sociétés de consommation nous aient rendu matérialistes et insensibles, certaines personnes résistant au diktat « de l’habit plutôt qu’au moine » ont su garder une certaine vision du plaisir plus spirituelle. Car le plaisir est avant tout sensoriel et non matériel.
Tricheur, la numéro 7 ne compte pas !! Sacré Barney va !
Il parait que notre corps cache bien des mystères dont notamment la correspondance de tailles entre certaines parties de celui-ci. Mais comme vous, j’ose espérer que la N°7 n’est pas vraie! 😉