Maso ou sado: Kidnapping, lutte et résistance

Il existe des pratiques bondage un petit peu plus poussées que celles que nous avons découvertes précédemment. Les rôles de sado et maso ne doivent pas être pris à la légère. Parmi ces pratiques, on retrouve des scénarios comme le kidnapping, la lutte ou encore le piétinement. A chaque fois, il y a un dominant et un dominé. Un qui dirige et un qui subi. Chacun des participants devra jouer son rôle à la perfection pour que le scénario érotique soit parfait! Alors serez vous Sado ou Maso?

Maso ou sado, imaginez un kidnapping

Dans la plupart des scénarios de kidnapping, l’agresseuse avance gantée. Un tailleur élégant l’habille, à moins que le bottom ne la préfère caparaçonnée de cuir, ou encore en sportive. Il s’agit d’un fantasme principalement masculin, qui prend forme à l’adolescence devant des séries T.V ou des bandes dessinées.

 

→ Dans la pratique

Madame, préparez l’enlèvement par une repérage des lieux. Vous choisirez un endroit peu fréquenté, un lundi ou un mardi pluvieux vers 23 heures, bien que le risque d’être vu par des passants ajoute du piquant. Le maso se promènera dans la rue ou le terrain vague que le top lui aura indiqué. C’est ici, à l’heure fixée, qu’aura lieu le kidnapping.

Si l’opération s’effectue en solo, la conductrice garera sa voiture le long du trottoir, après avoir dépassé le promeneur. Elle sortira en trombe, le bâillonnera, lui liera les mains et le précipitera sur la banquette. L’expérience montre qu’à moins de le frapper, il est difficile pour une femme d’enlever un homme costaud. Gageons qu’avec le bout d’un tube métallique pointé dans son dos, le bottom mettra un peu de bonne volonté, même si une certaine résistance fait partie du jeu. Si vous le bouclez dans le coffre de votre voiture – encore faut-il avoir un grand coffre ! -, ne l’enfermez pas plus de quelques minutes si le coffre ne communique pas avec l’habitacle du véhicule. Le cas échéant, vous plaquerez l’homme contre la banquette arrière.

le kidnapping est une pratique sado maso très prisée des milieu gay et lesbien

Deux kidnappeuses valent mieux qu’une. Dans l’alternative où le bottom est précipité sur le siège arrière de la voiture, la conductrice donnera un coup de main à sa complice en tirant l’homme par les bras et le cou depuis le siège avant. L’une d’elles scotchera la bouche du prisonnier avec du sparadrap.

Pour la suite, vous aurez repéré un terrain vague et à défaut, un parking où amener votre prisonnier. Dans un parking urbain, les caméras de surveillance ciblent les allées principales. Les jeux devront donc se dérouler dans un angle mort, au dernier sous-sol. Arrivés au fond du parking, c’est le moment de réaliser un bondage dans la position assise, à plat ventre, mains et pieds liés dans le dos, ou encore en chien de fusil.

Faute de voiture, le kidnapping peut avoir lieu dans un couloir, à l’étage de la chambre d’hôtel du bottom, voire dans l’ascenseur de l’établissement à une heure tardive. L’étui à cigare braqué dans ses reins, on lui plaquera un foulard sur la bouche pour l’empêcher de crier. On lui entravera les poignets avec une paire de menottes avant de le guider jusqu’à sa chambre. On extraira la clé de sa poche, puis on le bousculera à l’intérieur de la pièce. Le scénario peut compter un troisième larron qui attend dans la chambre. Dans ce cas, le top oblige le maso à exécuter des jeux sexuels avec une troisième personne (voir « fellation et pénétration forcée ») si le bottom y a consenti au préalable, au cours de la l’élaboration du scénario.

 

Entre gays, le kidnapping est un viol à plusieurs, un gang bang hard.

Le kidnapping peut se dérouler en pleine campagne. L’affaire se corse quand le prisonnier est attaché nu contre un arbre, badigeonné de confiture ou de miel pour attirer les mouches, ou encore fouetté, si le scénario consensuel l’autorise.

Certaines femmes rêvent d’un rapt sauvage, immédiatement suivi d’un viol. Le top peut être un homme, une ou deux femmes, un couple, ou encore deux hommes. Cette pratique doit être consensuelle d’un bout à l’autre, et le viol protégé de préservatifs différents pour chaque participant s’il s’agit d’un trio ou d’un gang bang, cela va de soi. Pas d’invité surprise, s’il vous plaît ! C’est toujours le bottom qui décide, et ce, sur chaque point du scénario, comme dans toutes les pratiques hard. Un plan romantique à souhait est l’enlèvement en banque sur un plan d’eau ou un lac. Le plus héroïque est perpétré à cheval par un bandit masqué, Robin des Bois, Thierry la Fronde ou Zorro.

« A peine ai-je le temps de faire quelques pas que la femme m’attrape et me bâillonne avec sa main gantée de cuir. Elle m’empêche de protester.

– Hummmmmmmmmmmm…., j’essaie de crier à l’aide.

– Reste calme et tout ira bien, me dit-elle.

– Tiens-lui les mains, dit-elle à l’autre femme.

Tout en me bâillonnant, elle m’empêche de bouger…

Au même moment, de l’autre main, elle me plaque sur la bouche et le nez un bout de tissu humide… J’ai beau me débattre… rien à faire, l’autre femme me tient les mains…

Elle est en train de me chloroformer…

– Allez laisse-toi faire, Chéri… respire bien.

– Mmmmmmmmmph….

J’essaie de crier, rien à faire… Je suis inerte… J’entends tout, je vois tout mais ne peux réagir…

– Te voila plus docile, allez Chien, la soirée ne fait que commencer. »

Scénario de kidnapping de Stéphane.

 

La lutte à deux, un autre scénario masochiste

Les amateurs de viragos assistent parfois à des combats entre deux femmes en bikini ou nues dans la boue, comme on en voit aux Etats-Unis ou en Allemagne. Ce spectacle excite sexuellement certains amateurs de combattantes. D’autres rêvent d’être cloués au sol par une femme pendant un combat mixte. Dans leur fantasme, la lutteuse se livre sur eux à des prises excitantes, un ciseau (jambes autour de leur taille), un face sitting où elle leur plaque les poignets au sol, des crachats dans la bouche qu’ils ouvrent tout grand pendant qu’elle leur maintient les bras en écart. Elle les chevauche en poney-boy, tirant sur la corde passée entre leurs mâchoires. Assise sur leur bas-ventre, elle leur ordonne de vénérer ses pieds ou ses baskets, les chevilles serrées autour de leur cou. Selon le degré de masochisme du bottom, elle lui fait une clé au bras jusqu’à ce que ses larmes jaillissent.

la lutte, une autre pratique sado maso

Dans l’autre sens, si une femme a envie de mettre une trempe à des hommes, elle trouvera son bonheur dans un art martial comme le jujitsu, qui comporte quelques clés particulièrement douloureuses. Pour les sadiques et les femmes qui ont de l’agressivité à revendre, la boxe est un formidable exutoire : on tape sur un maso sans avoir besoin d’une excuse. Ne me parlez pas de maris battus ! L’association française qui les défendrait a fermé ses portes, faute de malheureux à soutenir. Férue d’arts martiaux, j’ai fait moi-même quelques combats mixtes, mais les femmes qui se livrent à ces jeux particuliers sont rares.

Pas moins d’une centaine de sites anglo-saxons proposent des vidéos viragophiles sur le net. Les images de combats mixtes où les masochistes ont le dessous suffisent en général à alimenter ce fantasme masculin, dont le kidnapping est une variante. Pour les aficionados, il existe des forums et des chats qui accueillent des échanges de vue, des informations et des confidences.

 

→ Dans la pratique

Messieurs, si vous voulez lutter avec une femme, dénichez une sportive ! Dans ce but, inscrivez-vous à un cours mixte de judo, de jujitsu ou d’aïkido. C’est à peu près votre seule chance de vous faire envoyer au tapis par une demoiselle. Si la relation devient intime essayez de vous faire prendre en faute pour mériter une rouste.

« Pour moi, le sentiment d’humiliation et de malaise lorsque ma compagne imposait sa domination a été très fort au début. Je ne sais pas si c’est la société qui nous impose que l’homme doit être le sexe fort. Ma femme entend fixer les règles. Elle seule décide quand je me prendrai une raclée, quel niveau de violence et quelles techniques de combat elle emploiera, je n’ai rien à demander (et encore moins à exiger) sur ceci et sur cela, et en un sens, c’est assez humiliant. Sa violence est contrôlée. Elle maîtrise absolument tous ses gestes. Ses « raclées » peuvent être parfois dures, mais je n’ai jamais eu de blessures très graves. J’ai eu le bras fêlé une fois, mais elle s’est excusée pendant plusieurs jours de son geste. J’ai eu aussi à quelques reprises des KO courts lors de petits matchs de boxe qu’on fait à la maison où je porte un casque et où elle exige que l’on porte les coups.

J’attends les coups avec impatience, avec un mélange de peur et d’excitation sexuelle. Mais une fois la douleur un peu dissipée et la vision du corps fin et athlétique de ma femme en lingerie qui me demande de venir dormir… j’oublie tout. Pour moi c’est là que les choses commencent, car si elle a envie de faire l’amour, je sais parfaitement qu’elle va commencer par lutter au lit et qu’elle me fera des prises douloureuses en riant de moi. Ce corps fin et athlétique de ma femme en lingerie, je vais devoir l’affronter durement, je le devine. Ensuite, ensuite seulement nous ferons l’amour dans la douceur et ce sera merveilleux. »

Bernard

 

Moins croquignolesque, mais cela existe hélas dans la réalité, des femmes masochistes, souvent traumatisées par des événements violents de leur passé, cherchent à le reproduire, et à se faire frapper. Il y a toujours un dominateur, complice ou profiteur pour leur donner la réplique.

«Et voilà que je m’en reprends une, toujours du même côté, le pouce surtout qui cogne comme un bout de bois. Son truc à lui, c’est cogner avec la main, les doigts en bouquet d’orties, ou quelquefois aussi, en éventail, étoile de chair qui incendie une autre chair, la mienne, celle du visage. »

Marie L., Noli me tangere, éditions La musardine, 2001.

 

Le maso adore le piétinement

Le piétinement permet à une homme de se sentir tout petit sous les pieds d’une femme ou d’un autre homme. Couché par terre, le maso aura rempli ses poumons d’air et bandé ses abdominaux. Chaussée de stilettos, les maîtresses professionnelles appuient quelques minutes leurs talons sur ses muscles contractés. Pour cet exercice, je me tiens à une barre ou à une corde rendue au plafond, comme ces Indiens du Kerala qui massent leurs clients à l’aide des pieds, glissant sur un corps huilé comme sur du parquet ciré. Cela me permet de contrôler le poids que j’inflige au thorax et à l’abdomen du sujet. J’ai rencontré plusieurs hommes champions de trampling (piétinement), qui supportent jusqu’à dix femmes sur eux.

 

→ Dans la pratique

Convenez d’un signal d’arrêt, par exemple trois clignements des paupières. Le bottom s’allonge sur le sol. Il bande ses muscles, et retient son souffle. Top, montez sur le torse de votre partenaire pieds nus en vous tenant d’une main à un meuble ou à une tierce personne. Répartissez votre poids sur la totalité de la plante de vos pieds. Changez d’appui en vous balançant d’un pied sur l’autre avec délicatesse, comme si vous fouliez du raisin.

Le piétinement, un scénario des jeux sado maso

« On dit que le bonheur se résume à quelques instants d’absolu, ces quelques instants dont on se souvient des années plus tard. Mes rencontres avec Elle m’ont apporté quelques-uns de ces souvenirs rares. Allongé sur le sol froid de son salon, j’offre mon torse à ses talons vengeurs. D’abord caressants ses pieds armés se font tyrans, labourant mes chairs. Je guette son sourire qui se creuse au rythme de mon abandon. Je tente de contrôler l’abus en forçant mes grimaces. Elle le sent et passe outre. Puis vient la seconde rare, jouissance synchrone et échange silencieux : pendant un fragile instant je sais qu’elle pourrait tout me faire, elle le sent, ses yeux se troublent et elle appuie encore un peu plus fort, repoussant une nouvelle fois des limites pourtant jamais exprimées. Trop vite l’instant s’en va.

Il me reste à espérer notre prochaine rencontre, espérer revoir ce rictus limpide, ce regard sans honte, comme si j’avais volé une part de son intimité. »

Fabrice

 

Le ball busting

Dans le ball busting (ball : testicule), le maso (l’homme obligatoirement) reçoit des coups dans les boules. Bienvenue aux coups de genoux, aux coups de pieds chaussés de baskets, de bottes et brodequins, voire d’escarpins meurtriers ! Cela dit, le passage à l’acte est rare. Le maso amateur de ball busting se satisfait en général des vidéos accessibles sur la toile.

 

Voici deux scénarios bondage récurrents :

  • La tentative de viol interrompue par un coup de genou de la victime.
  • La lutte libre (combat entre gays ou combat mixte) qui comprend des coups bas de la part du sado, le maso recevant des coups dans les parties.

 

→ Dans la pratiques

Si vous êtes maso et que vous avez très envie d’essayer, votre partenaire vous frappera les boules à l’aide d’une chaussure de sport légère et souple, tenus à la main plutôt que chaussée. Vous découvrirez ainsi la sensation que procure le ball busting sans être plié en deux pendant un quart d’heure.

le ball busting, une pratique bondage pour de grand maso

« J’ai remarqué que dans presque tous les films de ball busting que l’on peut trouver sur le Net, en général le maso a tendance à reculer légèrement avant l’impact sur ses noisettes. Pour pouvoir porter des coups plus efficacement, et donc détruire plus aisément les boules des lavettes, j’ai décidé de bander les yeux de mon maso. Et c’est vrai que les coups sont plus portés, l’épave ne recule pas et subit le choc de plein fouet, donc la douleur est plus grande, ce qui est beaucoup plus excitant pour nous, Mesdames.

Conclusion : Mes dames, éclatez vos mecs avant de rejoindre vos amants, mais n’oubliez pas de leur bander les yeux, ils seront inutilisables plus longtemps. »

Madame de Saint-Ange, dominatrice

Il existe des pratiques bondage un petit peu plus poussées que celles que nous avons découvertes précédemment. Les rôles de sado et maso ne doivent pas être pris à la légère. Parmi ces pratiques, on retrouve des scénarios comme le kidnapping, la lutte ou encore le piétinement. A chaque fois, il y a un dominant et un dominé. Un qui dirige et un qui subi. Chacun des participants devra jouer son rôle à la perfection pour que le scénario érotique soit parfait! Alors serez vous Sado ou Maso?

le kidnapping est une pratique sado maso très prisée des milieu gay et lesbien

Maso ou sado, imaginez un kidnapping

Dans la plupart des scénarios de kidnapping, l’agresseuse avance gantée. Un tailleur élégant l’habille, à moins que le bottom ne la préfère caparaçonnée de cuir, ou encore en sportive. Il s’agit d’un fantasme principalement masculin, qui prend forme à l’adolescence devant des séries T.V ou des bandes dessinées.

Dans la pratique

Madame, préparez l’enlèvement par une repérage des lieux. Vous choisirez un endroit peu fréquenté, un lundi ou un mardi pluvieux vers 23 heures, bien que le risque d’être vu par des passants ajoute du piquant. Le maso se promènera dans la rue ou le terrain vague que le top lui aura indiqué. C’est ici, à l’heure fixée, qu’aura lieu le kidnapping.

Si l’opération s’effectue en solo, la conductrice garera sa voiture le long du trottoir, après avoir dépassé le promeneur. Elle sortira en trombe, le bâillonnera, lui liera les mains et le précipitera sur la banquette. L’expérience montre qu’à moins de le frapper, il est difficile pour une femme d’enlever un homme costaud. Gageons qu’avec le bout d’un tube métallique pointé dans son dos, le bottom mettra un peu de bonne volonté, même si une certaine résistance fait partie du jeu. Si vous le bouclez dans le coffre de votre voiture – encore faut-il avoir un grand coffre ! -, ne l’enfermez pas plus de quelques minutes si le coffre ne communique pas avec l’habitacle du véhicule. Le cas échéant, vous plaquerez l’homme contre la banquette arrière.

Deux kidnappeuses valent mieux qu’une. Dans l’alternative où le bottom est précipité sur le siège arrière de la voiture, la conductrice donnera un coup de main à sa complice en tirant l’homme par les bras et le cou depuis le siège avant. L’une d’elles scotchera la bouche du prisonnier avec du sparadrap.

Pour la suite, vous aurez repéré un terrain vague et à défaut, un parking où amener votre prisonnier. Dans un parking urbain, les caméras de surveillance ciblent les allées principales. Les jeux devront donc se dérouler dans un angle mort, au dernier sous-sol. Arrivés au fond du parking, c’est le moment de réaliser un bondage dans la position assise, à plat ventre, mains et pieds liés dans le dos, ou encore en chien de fusil.

Faute de voiture, le kidnapping peut avoir lieu dans un couloir, à l’étage de la chambre d’hôtel du bottom, voire dans l’ascenseur de l’établissement à une heure tardive. L’étui à cigare braqué dans ses reins, on lui plaquera un foulard sur la bouche pour l’empêcher de crier. On lui entravera les poignets avec une paire de menottes avant de le guider jusqu’à sa chambre. On extraira la clé de sa poche, puis on le bousculera à l’intérieur de la pièce. Le scénario peut compter un troisième larron qui attend dans la chambre. Dans ce cas, le top oblige le maso à exécuter des jeux sexuels avec une troisième personne (voir « fellation et pénétration forcée ») si le bottom y a consenti au préalable, au cours de la l’élaboration du scénario.

scénario de jeu coquin, enlèvement et kidnapping

Entre gays, le kidnapping est un viol à plusieurs, un gang bang hard.

Le kidnapping peut se dérouler en pleine campagne. L’affaire se corse quand le prisonnier est attaché nu contre un arbre, badigeonné de confiture ou de miel pour attirer les mouches, ou encore fouetté, si le scénario consensuel l’autorise.

Certaines femmes rêvent d’un rapt sauvage, immédiatement suivi d’un viol. Le top peut être un homme, une ou deux femmes, un couple, ou encore deux hommes. Cette pratique doit être consensuelle d’un bout à l’autre, et le viol protégé de préservatifs différents pour chaque participant s’il s’agit d’un trio ou d’un gang bang, cela va de soi. Pas d’invité surprise, s’il vous plaît ! C’est toujours le bottom qui décide, et ce, sur chaque point du scénario, comme dans toutes les pratiques hard. Un plan romantique à souhait est l’enlèvement en banque sur un plan d’eau ou un lac. Le plus héroïque est perpétré à cheval par un bandit masqué, Robin des Bois, Thierry la Fronde ou Zorro.

« A peine ai-je le temps de faire quelques pas que la femme m’attrape et me bâillonne avec sa main gantée de cuir. Elle m’empêche de protester.

– Hummmmmmmmmmmm…., j’essaie de crier à l’aide.

– Reste calme et tout ira bien, me dit-elle.

– Tiens-lui les mains, dit-elle à l’autre femme.

Tout en me bâillonnant, elle m’empêche de bouger…

Au même moment, de l’autre main, elle me plaque sur la bouche et le nez un bout de tissu humide… J’ai beau me débattre… rien à faire, l’autre femme me tient les mains…

Elle est en train de me chloroformer…

– Allez laisse-toi faire, Chéri… respire bien.

– Mmmmmmmmmph….

J’essaie de crier, rien à faire… Je suis inerte… J’entends tout, je vois tout mais ne peux réagir…

– Te voila plus docile, allez Chien, la soirée ne fait que commencer. »

Scénario de kidnapping de Stéphane.

La lutte à deux, un autre scénario masochiste

Les amateurs de viragos assistent parfois à des combats entre deux femmes en bikini ou nues dans la boue, comme on en voit aux Etats-Unis ou en Allemagne. Ce spectacle excite sexuellement certains amateurs de combattantes. D’autres rêvent d’être cloués au sol par une femme pendant un combat mixte.

la lutte, une autre pratique sado maso

Dans leur fantasme, la lutteuse se livre sur eux à des prises excitantes, un ciseau (jambes autour de leur taille), un face sitting où elle leur plaque les poignets au sol, des crachats dans la bouche qu’ils ouvrent tout grand pendant qu’elle leur maintient les bras en écart. Elle les chevauche en poney-boy, tirant sur la corde passée entre leurs mâchoires. Assise sur leur bas-ventre, elle leur ordonne de vénérer ses pieds ou ses baskets, les chevilles serrées autour de leur cou. Selon le degré de masochisme du bottom, elle lui fait une clé au bras jusqu’à ce que ses larmes jaillissent.

Dans l’autre sens, si une femme a envie de mettre une trempe à des hommes, elle trouvera son bonheur dans un art martial comme le jujitsu, qui comporte quelques clés particulièrement douloureuses. Pour les sadiques et les femmes qui ont de l’agressivité à revendre, la boxe est un formidable exutoire : on tape sur un maso sans avoir besoin d’une excuse. Ne me parlez pas de maris battus ! L’association française qui les défendrait a fermé ses portes, faute de malheureux à soutenir. Férue d’arts martiaux, j’ai fait moi-même quelques combats mixtes, mais les femmes qui se livrent à ces jeux particuliers sont rares.

Pas moins d’une centaine de sites anglo-saxons proposent des vidéos viragophiles sur le net. Les images de combats mixtes où les masochistes ont le dessous suffisent en général à alimenter ce fantasme masculin, dont le kidnapping est une variante. Pour les aficionados, il existe des forums et des chats qui accueillent des échanges de vue, des informations et des confidences.

 

Dans la pratique

Messieurs, si vous voulez lutter avec une femme, dénichez une sportive ! Dans ce but, inscrivez-vous à un cours mixte de judo, de jujitsu ou d’aïkido. C’est à peu près votre seule chance de vous faire envoyer au tapis par une demoiselle. Si la relation devient intime essayez de vous faire prendre en faute pour mériter une rouste.

« Pour moi, le sentiment d’humiliation et de malaise lorsque ma compagne imposait sa domination a été très fort au début. Je ne sais pas si c’est la société qui nous impose que l’homme doit être le sexe fort. Ma femme entend fixer les règles. Elle seule décide quand je me prendrai une raclée, quel niveau de violence et quelles techniques de combat elle emploiera, je n’ai rien à demander (et encore moins à exiger) sur ceci et sur cela, et en un sens, c’est assez humiliant. Sa violence est contrôlée. Elle maîtrise absolument tous ses gestes. Ses « raclées » peuvent être parfois dures, mais je n’ai jamais eu de blessures très graves. J’ai eu le bras fêlé une fois, mais elle s’est excusée pendant plusieurs jours de son geste. J’ai eu aussi à quelques reprises des KO courts lors de petits matchs de boxe qu’on fait à la maison où je porte un casque et où elle exige que l’on porte les coups.

J’attends les coups avec impatience, avec un mélange de peur et d’excitation sexuelle. Mais une fois la douleur un peu dissipée et la vision du corps fin et athlétique de ma femme en lingerie qui me demande de venir dormir… j’oublie tout. Pour moi c’est là que les choses commencent, car si elle a envie de faire l’amour, je sais parfaitement qu’elle va commencer par lutter au lit et qu’elle me fera des prises douloureuses en riant de moi. Ce corps fin et athlétique de ma femme en lingerie, je vais devoir l’affronter durement, je le devine. Ensuite, ensuite seulement nous ferons l’amour dans la douceur et ce sera merveilleux. »

Bernard

 

Moins croquignolesque, mais cela existe hélas dans la réalité, des femmes masochistes, souvent traumatisées par des événements violents de leur passé, cherchent à le reproduire, et à se faire frapper. Il y a toujours un dominateur, complice ou profiteur pour leur donner la réplique.

«Et voilà que je m’en reprends une, toujours du même côté, le pouce surtout qui cogne comme un bout de bois. Son truc à lui, c’est cogner avec la main, les doigts en bouquet d’orties, ou quelquefois aussi, en éventail, étoile de chair qui incendie une autre chair, la mienne, celle du visage. »

Marie L., Noli me tangere, éditions La musardine, 2001.

Le piétinement, un scénario des jeux sado maso

Le maso adore le piétinement

Le piétinement permet à une homme de se sentir tout petit sous les pieds d’une femme ou d’un autre homme. Couché par terre, le maso aura rempli ses poumons d’air et bandé ses abdominaux. Chaussée de stilettos, les maîtresses professionnelles appuient quelques minutes leurs talons sur ses muscles contractés. Pour cet exercice, je me tiens à une barre ou à une corde rendue au plafond, comme ces Indiens du Kerala qui massent leurs clients à l’aide des pieds, glissant sur un corps huilé comme sur du parquet ciré. Cela me permet de contrôler le poids que j’inflige au thorax et à l’abdomen du sujet. J’ai rencontré plusieurs hommes champions de trampling (piétinement), qui supportent jusqu’à dix femmes sur eux.

 

Dans la pratique

Convenez d’un signal d’arrêt, par exemple trois clignements des paupières. Le bottom s’allonge sur le sol. Il bande ses muscles, et retient son souffle. Top, montez sur le torse de votre partenaire pieds nus en vous tenant d’une main à un meuble ou à une tierce personne. Répartissez votre poids sur la totalité de la plante de vos pieds. Changez d’appui en vous balançant d’un pied sur l’autre avec délicatesse, comme si vous fouliez du raisin.

« On dit que le bonheur se résume à quelques instants d’absolu, ces quelques instants dont on se souvient des années plus tard. Mes rencontres avec Elle m’ont apporté quelques-uns de ces souvenirs rares. Allongé sur le sol froid de son salon, j’offre mon torse à ses talons vengeurs. D’abord caressants ses pieds armés se font tyrans, labourant mes chairs. Je guette son sourire qui se creuse au rythme de mon abandon. Je tente de contrôler l’abus en forçant mes grimaces. Elle le sent et passe outre. Puis vient la seconde rare, jouissance synchrone et échange silencieux : pendant un fragile instant je sais qu’elle pourrait tout me faire, elle le sent, ses yeux se troublent et elle appuie encore un peu plus fort, repoussant une nouvelle fois des limites pourtant jamais exprimées. Trop vite l’instant s’en va.

Il me reste à espérer notre prochaine rencontre, espérer revoir ce rictus limpide, ce regard sans honte, comme si j’avais volé une part de son intimité. »

Fabrice

le ball busting, une pratique bondage pour de grand maso

Le ball busting

Dans le ball busting (ball : testicule), le maso (l’homme obligatoirement) reçoit des coups dans les boules. Bienvenue aux coups de genoux, aux coups de pieds chaussés de baskets, de bottes et brodequins, voire d’escarpins meurtriers ! Cela dit, le passage à l’acte est rare. Le maso amateur de ball busting se satisfait en général des vidéos accessibles sur la toile.

 

Voici deux scénarios bondage récurrents :

  • La tentative de viol interrompue par un coup de genou de la victime.
  • La lutte libre (combat entre gays ou combat mixte) qui comprend des coups bas de la part du sado, le maso recevant des coups dans les parties.

 

Dans la pratique

Si vous êtes maso et que vous avez très envie d’essayer, votre partenaire vous frappera les boules à l’aide d’une chaussure de sport légère et souple, tenus à la main plutôt que chaussée. Vous découvrirez ainsi la sensation que procure le ball busting sans être plié en deux pendant un quart d’heure.

« J’ai remarqué que dans presque tous les films de ball busting que l’on peut trouver sur le Net, en général le maso a tendance à reculer légèrement avant l’impact sur ses noisettes. Pour pouvoir porter des coups plus efficacement, et donc détruire plus aisément les boules des lavettes, j’ai décidé de bander les yeux de mon maso. Et c’est vrai que les coups sont plus portés, l’épave ne recule pas et subit le choc de plein fouet, donc la douleur est plus grande, ce qui est beaucoup plus excitant pour nous, Mesdames.

Conclusion : Mes dames, éclatez vos mecs avant de rejoindre vos amants, mais n’oubliez pas de leur bander les yeux, ils seront inutilisables plus longtemps. »

Madame de Saint-Ange, dominatrice

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